C’est peut-être lié au fait que, cette fois, le motif anti-blanc, anti-français est plus évident que jamais.
Cinq jours après, le drame de Crépol n’en finit pas d’ébranler la France. L’irruption de l’horreur dans une fête de village, le caractère raciste de l’attaque, le lien évident avec l’immigration : tant de leçons devront en être tirées.
Mais il y a un autre fait inhabituel, dans cette affaire. 48 heures après l’appréhension de neuf suspects, aucune information ne filtre sur le profil ethnoculturel des suspects. Leurs prénoms seraient-ils devenus un secret d’État ?
En règle générale, ces informations sortent rapidement : elles sont d’utilité publique, demandées par le public et, généralement, les très nombreux contacts qu’a la presse avec les forces de l’ordre permettent cette publication rapide.
Dans l’affaire de Crépol, cela tarde
La première explication tiendrait au fait que c’est la gendarmerie qui est en charge de cette affaire. Gendarmerie qui a, d’ailleurs, fait un travail extraordinairement efficace pour appréhender les suspects, il faut le signaler.
La presse et les réseaux sociaux nous apprennent, ainsi, que c’est le GIGN qui s’est chargé de l’opération. Gendarmes parmi les gendarmes, ceux du GIGN sont des militaires et la grande muette sait tenir sa langue.
Mais cette explication laisse circonspect. En effet, habituellement, ce genre d’information est rendu public, y compris lorsque ce sont des gendarmes en charge des enquêtes. Alors, que se passe-t-il ?
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