TRIBUNE – Fors leur intensité, les problèmes de la cité phocéenne ne sont pas différents de ceux que connaît le reste de la France. L’on n’y répondra pas sans une révolution pénale.
Fors leur intensité, les problèmes de la cité phocéenne ne sont pas différents de ceux que connaît le reste de la France. L’on n’y répondra pas sans une révolution pénale.
Le 11 mai dernier, une mère de famille se garait en bas de chez elle. Tout à coup, des rafales de kalachnikov. À quelques mètres, trois hommes en voiture ont ouvert le feu vers les bâtiments de la cité. Ils visaient des trafiquants, mais ils n’ont touché que cette mère de famille. Une balle dans la tête, dans sa voiture. Elle laisse cinq enfants derrière elle, dont la dernière n’avait que 4 ans.
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