Condamné à 7 ans de prison en 2019 pour un viol, Taha Oualidat était sorti avant la fin de sa peine, libéré par un juge d’application des peines. Criminel reconnu et en situation irrégulière, il avait été immédiatement placé sous OQTF et envoyé en centre de rétention administrative à Metz, début juin, en attendant son expulsion. Seulement, le Quai d’Orsay a tardé à obtenir le laissez-passer consulaire, indispensable pour l’expulsion vers le Maroc.
Du fait de ce délai, un juge des libertés et de la détention (JLD) a libéré Taha Oualidat, quelques jours seulement avant l’obtention du précieux sésame. Assigné à résidence, le clandestin n’a, comme de nombreuses personnes placées sous main de justice, pas respecté ses obligations. Le suspect aura donc disparu dans la nature et n’aura eu besoin que de quelques jours pour assassiner, et probablement violer, Philippine.